Rapport société civile afrodescendante

Il n'arrive pas souvent que Wouter De Vriendt (député à la chambre) vienne au Parlement bruxellois, mais le 24 septembre, il a fait une exception pour assister à la réunion de la diaspora africaine à l'initiative de one.brussels.

Le président de la Commission vérité sur le passé colonial, qui commence le 1er décembre, est ainsi reparti avec une série de recommandations pour le lancement de la commission au sein du parlement fédéral.

Tout l’été, des représentants de la diaspora congolaise, rwandaise et burundaise ont discuté de ce que notre pays devrait faire de son passé colonial, quelles sont leurs priorités et où ils pensent que l'accent devrait être mis. Tout cela s'est passé à l'initiative de l’ASBL bruxelloise Change et de leur président Dido Lakama : ”Nous ne devons jamais oublier que le mouvement de décolonisation fait partie d'une lutte plus large contre le racisme et la discrimination”.

La réunion visait principalement à donner une impulsion à une plus grande implication de la société civile africaine, qui se sent parfois négligée. "Il est important qu'en plus des experts, nos expériences et nos voix soient également entendues", ont déclaré les orateurs.

Leurs recommandations ont été rassemblées dans un rapport que Wouter De Vriendt et Pascal Smet, secrétaire d'État qui travaillera bientôt avec un groupe de travail sur la décolonisation de l'espace public à Bruxelles, ont emmené avec eux.

Télécharger le rapport